Rfi : Maltraitance des enfants en France: la société est-elle capable de protéger les enfants?

7 milliards de voisins – 13/06/2013 – 2ème partie

(26:31)

Chaque jour, ce sont entre un et deux enfants meurent sous les coups de leur famille en France. Quelles sont les failles du système social, éducatif, et judiciaire pour protéger les enfants de leur famille ? Comment prévenir ces drames ? Comment protéger les enfants ?

Anne Tursz, pédiatre, épidémiologiste et directeur de recherche à l’Inserm. Auteur de Les Oubliés, Enfants maltraités en France et par la France (Seuil, 2010). Organisatrice du colloque du vendredi 14 juin au Sénat. Son blog

Sylvain Barbier Saint Marie, vice-procureur responsable de la Section des mineurs – Parquet de Paris

Fabienne Quiriau, directrice de la CNAPE (Convention Nationale des Association de Protection de l’Enfance)


Reportage Alice Milot.

A lire:

La Démesure, soumise à la violence d’un père de Céline Raphaël (editions Max Milo)

Numéro gratuit d’urgence (24H/24 et 7j/7) enfance maltraitée en France: 119″

Parler oui mais dans le vide ?

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English: Part of the vault of the cloister, inside the « Lycée Henri IV », Paris, France Français : Une partie de la voûte du cloître dans le Lycée Henri IV à Paris, France (Photo credit: Wikipedia)

La toute première personne qui aurait pu m’aider et faire en sorte que l’enfant que j’étais à 11 ans puisse être protégée, c’était ma grand-mère. Avant que le monstre commence ses saloperies sur moi, j’avais, sur un ton moqueur d’enfant, dit à ma grand-mère, qu’il me montrait une encyclopédie illustrée sur la sexualité. C’était un des signes avant que « ça commence ». Ma grand-mère n’a rien fait, rien dit. A personne. Ma grand-mère est décédée plusieurs années avant le procès. Ma tante a pu relater des paroles de ma grand-mère aux procès.

La prof de Latin et de Français de 4e et 3e avait remarqué que quelque chose n’allait pas puisque mes résultats avaient sérieusement chuté en 3e. Elle me donnait des cours de rattrapage de Latin. Elle avait cherché à savoir les raisons de mes difficultés en me posant des questions, elle avait aussi convoqué mes parents pour essayer de savoir. Cela n’avait rien donné. Je ne pouvais pas parler et mes parents n’avaient pas de réponse à lui apporter non plus. Elle n’a pas été entendue pendant l’instruction.

Lorsque mon bourreau a changé de région et que je suis revenue de ma fugue à 15 ans, je n’avais plus de contact ni physique ni oral avec lui. J’avais commencé à me confier à ma meilleure copine de 3ème redoublée mais à demi-mot, c’est en seconde que j’en ai parlé un peu plus ouvertement à ma meilleure amie du lycée. Avec le recule, je me dis que normalement, l’une et l’autre auraient pu se rendre compte de l’anormalité d’avoir eu au collège une « relation » avec un homme beaucoup plus âgé (c’est beaucoup plus tard que j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de relation mais d’un crime). Elles auraient pu en parler à un adulte, comme l’infirmière du lycée par exemple. Mais non, silence… Ma copine F. de 3e a refusé de se déplacer pour témoigner lors du procès mais elle avait été entendue pendant l’instruction. Ma copine A.L. de seconde, lorsque je l’ai appelée après plusieurs années sans nouvelle de l’une ni de l’autre, elle m’a envoyée « sur les roses » en refusant tout témoignage. Pour elle c’était plus important de m’en vouloir parce qu’on s’était perdue de vue plutôt que d’essayer de condamner un pédophile et de faire en sorte qu’il ne recommence pas…

En 1ère, j’aimais bien la prof d’anglais Mme M. A cette époque j’écrivais un journal intime. Elle m’inspirait confiance et j’avais eu envie de lui faire lire une partie de mon journal. Après avoir lu, elle m’a dit qu’elle avait compris ce que j’avais vécu, qu’elle ne pouvait pas le garder pour elle et qu’elle en avait parlé au proviseur. J’ai été convoquée par celui-ci dans son bureau. J.T. (c’est comme cela que nous l’appelions entre nous) m’avait dit pendant cet entretien qu’il était désolé mais qu’on ne pouvait rien faire, mais par contre lorsque je rencontrerai une petite fille qui vivra la même chose, je pourrai lui venir en aide (!!!). Pas de suite donnée, pas de signalement, encore le silence… Le proviseur du Lycée de Sarcelles avait-il peur du scandale ? J.T. a refusé de témoigner. Par contre Mme M. a témoigné au deux procès.

J’ai compris un peu plus tard que toute l’équipe pédagogique devait être au courant puisque le prof de compta m’a fait comprendre qu’il était au courant un jour où il essayait de me faire la morale pour que je me remette au travail. En 1ère, j’avais laissé mes études partir à la dérive, je m’absentais souvent des cours, j’allais aux contrôles juste pour faire acte de présence et je donnais une feuille vide la plupart du temps au bout de quelques minutes pour sortir dans la cour ou aller voir l’infirmière.

L’infirmière D. était aussi au courant mais ne m’a jamais parlé ni incitée à lui parler sur ce que mon bourreau m’avait fait. Où est passé mon dossier médical ? Je n’ai jamais pu le récupérer afin de voir si quelque chose y était mentionné.

Ma gynécologue avait détecté quelque chose après un examen lorsque j’étais mineure. Elle aurait dû elle aussi agir auprès des autorités. Elle n’a rien fait. Je n’ai jamais pu récupérer mon dossier médical une fois adulte pour constituer les éléments de preuves pour le procès…

Mon médecin de famille a refusé de témoigner.

En 1ère je voyais un psy à Paris. J’étais encore mineure. Pas de signalement de fait. Mais il a témoigné par écrit, a été auditionné et a témoigné aux deux procès.

Ceremonial sword of french Commissaire de Poli...

Ceremonial sword of french Commissaire de Police (Superintendent).- Detail- (Photo credit: Wikipedia)

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Les hôpitaux psychiatriques

Sainte Anne

Sainte Anne (Photo credit: bpmm)

Avant d’atterrir dans un hôpital ou un autre, je suis passée par la CPOA de Sainte-Anne : Centre Psychiatrique d’Orientation & d’Accueil qui reçoit les urgences psy puis oriente.

Sainte-Anne à Paris

C’est en octobre 2000 à 25 ans que je découvre l’univers de la psychiatrie, j’étais dans un profond mal-être, je ne comprenais pas pourquoi j’allais aussi mal car je n’avais pas appris à mettre des mots sur ma souffrance d’antan ni fait de lien avec les séquelles. J’ai appris beaucoup plus tard, vers la fin de ma thérapie à médiation artistique en individuel avec Z. à la CMME de Sainte-Anne que cela faisait presque 15 ans que j’étais en urgence et que j’avais besoin d’une prise en charge spécifique après les traumatismes que j’avais subis.

La CMME est la Clinique de la Maladie Mentale et de l’Encéphale(1).

Lorsque j’y entre, je suis dépressive, angoissée, suicidaire, agoraphobe, et avec des troubles du comportement alimentaire, l’anorexie. J’avais lutté contre mes troubles le plus longtemps possible, sans comprendre ce que c’était, j’étais arrivée au bout du rouleau. Je ne pouvais plus cacher mon mal-être ni mes conduites d’évitement. Je me souviens avoir dit à une infirmière le 1er jour de mon hospitalisation que je ne croyais pas que quiconque puisse m’aider. Forcément, après avoir vu 2 thérapeutes dont l’un ne voulait pas que je parle du passé et qui me collait des pathologies sans prendre en compte que mes troubles étaient des troubles secondaires (comme des effets secondaires) suite à mon trauma, pour moi c’était foutu. Je ne voyais plus comme seule solution à mes souffrances : mourir.

J’y suis hospitalisée, à ma demande pour éviter de me suicider, et j’y reste jusque Noël. La meilleure chose qui m’y soit arrivée pour ne pas mourir, c’est d’y avoir rencontré ma thérapeute Z., qui avait compris, elle, de quoi je souffrais et pourquoi. Elle m’a appris à travailler sur l’estime de moi-même et pendant 5 ans nous avons, 2 à 3 fois par semaine, pu dégrossir tout ce qui me faisait souffrir à travers la peinture et la craie sèche.

Pendant ces 5 années, je suis retournée plusieurs fois pour y être hospitalisée, toujours à ma demande, pour éviter le pire : de me tuer, et pour retrouver un peu de sommeil.

J’ai eu droit à plusieurs traitements différents, du plus léger, anti-dépresseur et anxiolytique, somnifère, à d’autres substances chimiques plus fortes et qui auraient pu être évitées : les neuroleptiques. Imaginez un peu : survivre à un pédophile et comme vous vous trouvez en urgence, les médecins psychiatres vous psychiatrisent en vous collant des maladies avec des médicaments qui donnent de sérieux effets secondaires, plutôt que de traiter le trauma et les troubles secondaires, tout en doutant bien sûr de votre parole à propos des actes criminels que vous avez subi dans votre enfance.

J’y ai fait la connaissance du Dr D., une promotion canapé qui a essayé de faire en sorte de me faire changer de thérapie pour des motifs obscures (pourquoi pas de jalousie à l’endroit de ma thérapeute ?) afin de me faire passer d’une thérapie individuelle à une thérapie de groupe à médiation artistique. Or, je n’ai jamais pu m’exprimer librement dans une thérapie de groupe, ce qui est plutôt logique car comment voulez-vous vous exprimer après avoir fini votre dessin devant d’autres patients sur des sujets très personnels, voire parfois intimes ?

Dans cet établissement qui m’a quand même sauvé du suicide, j’y ai vu des patients avec des troubles différents : insomniaques, dépressifs, angoissés, anorexiques, boulimiques, suicidaires, bipolaires, des « baby blues », quelques gentils dingo aussi. A cette époque, j’étais loin de m’imaginer ce que je verrais à Villejuif et Gonesse, bien que par la fenêtre de la CMME, nous pouvions voir dans le jardinet voisin, des êtres que je trouvais assez étranges. Certains d’entre-eux avaient le droit d’aller à la cafétéria de l’hôpital qui avait parfois des allures de cour des miracles.

J’ai réappris très progressivement à reprendre goût à la vie, aux petites activités avec l’ergothérapie, à gérer mon agoraphobie, à sortir, à manger, à lire, à veiller à aller bien, à prendre soin de moi, à lutter contre mes « flashs » du passé envahissants, à avoir de l’estime de moi-même, à ne pas tout accepter, à mettre des mots, à dire les choses, à comprendre sur moi-même et sur les autres.

Paul Guiraud à Villejuif 

– Hôpital de jour

– mi-temps

– Temps complet

– CATTP – Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel

– CMP – Centre Médico-Psychologique

J’ai été dans 4 secteurs de cet hopital : 2 temps complet, un mi-temps (vous y dormez et chaque matin vous sortez), 2 fois en hôpital de jour (vous arrivez le matin, vous faites des activités dans le service, vous déjeunez sur place, puis vous rentrez chez vous en fin d’après-midi). J’ai aussi été au CATTP pour des activités artistiques et sorties, et au CMP de Cachan.

J’y ai côtoyé des gens très différents avec des pathologies très variées, allant du dépressif au schizophrène, en passant par des gens qui avaient commis des tentatives de meurtre, ou des « dégénérés » dangereux, « attardés » gentils, de toutes les sortes qui faisaient une vraie cour des miracles lors des sorties à la cafétéria de l’hôpital.

Cet hôpital n’était pas toujours très rassurant, j’y ai entendu plusieurs fois des histoires de vol, de violence, de viol même, mais je m’y suis quand même sentie moins en danger qu’à Gonesse.

Lors de mon dernier séjour, toujours à ma demande pour éviter de me suicider – car j’étais au bout du rouleau après avoir vécu le 1er procès contre mon bourreau, puis attendu le 2eme procès en appel, je venais d’apprendre que le 2eme procès était reporté de novembre 2010 à fin janvier 2011. Il faut savoir que les nombreuses attentes interminables de la justice créent aussi beaucoup de souffrance, d’angoisse et de tristesse. Vous vous retrouvez à ne pas pouvoir vivre votre vie pleinement car au final, vous avez constamment une partie de vous-même toujours pré-occupée par cette attente interminable au point d’avoir la sensation que vous avez une moitié de cerveau prise par cela, donc il vous reste une moitié de cerveau pour tout le reste : une moitié de cerveau pour votre vie.

Je me souviens pendant ce séjour hospitalier où je me concentrais sur mon sommeil, la récupération de mon bien-être en prenant le temps, avec l’aide de quelques infirmiers assez sympas et pas trop chiants ni répressifs, d’avoir vécu un sacré clash avec une infirmière qui aurait mieux fait d’être flic. Un soir, elle fait un remplacement alors qu’elle travaillait dans le secteur du dessus. Elle avait plutôt mauvaise réputation chez nous. Elle accuse un patient pour une histoire de cigarette. Puis elle décide d’une punition collective : tous privés de clope. A plusieurs, nous nous rebellons, râlons. Et elle se met à me hurler dessus et à nous menacer d’autres punitions. Je lui ai rétorqué que puisqu’elle avait décidé de punir tout le monde de façon injuste, que j’irai fumer dans ma chambre, que cela lui plaise ou non. Ce que je fis. Elle a déboulé dans ma piaule, m’a sautée dessus, empoignée violemment pour essayer de me forcer à lui donner la cigarette allumée. J’ai résisté et tenu bon et lorsqu’elle était sur le point de me prendre la cigarette, je l’ai jetée par terre en lui disant : « voilà, à force de faire le flic, vous n’avez plus qu’à aller ramasser, vous ne valez pas plus que ça ! »

Le soir même, ils ont appelé le médecin de garde, je suis convoquée dans le bureau. J’explique les faits au médecin et je lui fais savoir que ce ne sont pas des pratiques normales d’avoir recours à des punitions collectives quand on a rien fait de mal. L’entretien se termine, donc je sors, à priori sans conséquence puisque le médecin n’a pas dit grand chose. Le lendemain matin, au moment de prendre chacun notre traitement habituel, je me rends compte qu’on y a ajouté un petit liquide bleu ou vert avec mon nom. J’ai fait remarqué que cela ne fait pas parti de mon traitement habituel, que je n’ai pas été prévenu d’un changement ni des raisons et que donc j’étais en droit de refuser ce petit liquide supplémentaire. Des négociations s’engagent mais je fais valoir mon droit et ils acceptent que je ne le prenne pas.

Si j’avais accepté de prendre ce médicament supplémentaire assez puissant (je ne me souviens plus du nom de ce psychotrope), j’aurais encore eu droit à des effets secondaires. Pour une histoire de petite rébellion contre une punition collective, je trouve ça plutôt abusif et anormal. Suite à cela, j’avais demandé à rencontrer le chef de service pour lui faire part de cette pratique. Il avait fini par dire qu’il ne m’imaginait pas rester longtemps hospitalisée. Il avait raison sur ce point et se montrait compréhensif et respectueux contrairement à l’infirmière boutonneuse. Je suis restée 3 semaines.

La durée de mon séjour aurait pu être écourtée si l’homme que j’aimais à cette époque et qui soit-disant m’aimait, était venu me voir, s’il avait pris de mes nouvelles, s’il avait donné des nouvelles de lui, s’il m’avait appelé, et non rejetée. Au contraire, j’ai dû supporter son silence radio pour la simple raison que j’étais hospitalisée et j’ai appris indirectement que selon lui, mon hospitalisation était du chantage contre lui.

La pratique de l’art-thérapie. J’ai connu cette pratique aussi à l’hôpital de Villejuif, mais en réalité, il s’agit plus de thérapie occupationnelle que d’art-thérapie à proprement parler. En effet, je n’ai pas constaté de traitement thérapeutique ni analytique associé aux dessins, peintures, sculptures que j’y ai fait. Pas me concernant en tout cas, ni d’autres patients que j’ai pu observer. S’occuper est une bonne chose, mais pouvoir faire une thérapie analytique à médiation artistique pour aller mieux est encore mieux. Ce qui m’a très étonnée dans l’art-thérapie de cet hôpital, c’est de devoir accepter, au prétexte d’utiliser du matériel pour peindre, dessiner, créer, que mes œuvres ne m’appartenaient pas mais appartenaient à l’hôpital. Je ne vois pas pourquoi le fait d’être un patient qui peut avoir perdu ses capacités intellectuelles, au moins en partie, que ce soit sur un court, moyen ou long terme, devrait renoncer à ses droits comme son droit d’auteur par exemple (cf les lois du Code de Propriété Intellectuelle). L’hôpital et le CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel) organisent chaque année une exposition des œuvres des patients. Elles sont mises en vente et exposées au Théâtre de Cachan. Les « artistes » ou plutôt devrais-je écrire, les patients qui vendent leurs œuvres au public, ont le droit de toucher un pourcentage. L’autre partie de cet argent étant destiné à acheter du matériel pour que les patients puissent continuer de créer, comme il m’a été expliqué pendant mon 1er séjour. Donc, si vous faites des peintures ou des dessins, d’un point de vue légal, elles vous appartiennent, mais vous n’avez pas le droit de les emmener avec vous, pour vous, chez vous. Ce fonctionnement particulier, m’a donné l’impression d’être utilisée comme faire-valoir pour les activités de l’hôpital. Peut-être aussi pour les subventions. J’ai entendu parler d’un fond d’art d’œuvres qui y ont été réalisé par des patients depuis très longtemps et qui ont une grande valeur financière. Cette pratique n’est pas à ma connaissance utilisée par la CMME ni l’hôpital Sainte-Anne, fort heureusement.

Centre hospitalier de Gonesse

Cet hôpital m’a semblé être celui qui contenait le plus de personnes « légumes » et violentes, en tout cas à mes yeux. Des 3 hopitaux, c’est celui que j’ai trouvé le plus déprimant, répressif et loin de tout. J’y suis restée que quelques jours car je sentais que ce n’était pas un endroit qui pourrait m’aider, je m’y sentais en danger.

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(1) La Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale (CMME), née en 1877 est la première chaire de psychiatrie à la faculté de médecine.

Ce service hospitalo-universitaire est rattaché à la faculté de médecine Cochin-Port Royal.

La CMME est un service de psychiatrie non sectorisé, pour adultes, qui comporte trois unités d’hospitalisations spécialisées (l’une dévolue aux troubles du comportement alimentaire, une unité pour les troubles de l’humeur et une unité d’accueil de patients suicidants).

Outre les traitements médicamenteux, de nombreuses techniques et approches thérapeutiques sont proposées :

  • Luminothérapie,
  • Techniques de privation de sommeil,
  • TMS, …

Des psychothérapies variées y sont pratiquées :
Psychothérapies cognitivo-comportementales, psychothérapies psychanalytiques, psychothérapie à médiation artistique , psychothérapies corporelles, individuelles et en groupe. Il existe de plus des groupes d’information destinés aux patients et/ou à leurs familles, notamment dans le domaine des troubles du comportement alimentaire et de certains troubles de l’humeur.

Le Centre d’Etude de l’Expression : Association en lien avec l’unité des thérapies à médiation artistiques, qui a 4 missions : Formation, Documentation, conservation et valorisation de la collection Sainte-Anne.

Sainte Anne

Sainte Anne (Photo credit: Jean Morand)

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