Le prénom : un prétexte pour sadiser les survivants de pédocriminalité à l’âge adulte dans le monde professionnel par les gens de pouvoir d’entreprise

« Un pseudonyme est un nom d’emprunt adopté par une (ou plusieurs1) personne(s) pour exercer une activité sous un autre nom que celui de son identité officielle.

Il se distingue du surnom en ceci qu’il est choisi par la personne qui le porte au lieu de lui être attribué par un tiers2. Son usage est fréquent dans certains milieux, tels que le milieu artistique : auteurs, acteurs, etc., ou scientifique : groupe d’auteurs (Bourbaki), confidentialité (Student), etc.

L’usage du pseudonyme peut avoir plusieurs motivations : substitution à un nom jugé imprononçable, trop marqué ethniquement ou « peu glamour », protection de l’identité réelle, motivation artistique, etc.

Un mode assez courant de formation de pseudonymes est d’utiliser une anagramme de son nom réel (certaines œuvres de François Rabelais sont parues sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier). » Wikipedia

Mon prénom a été choisi le jour de ma naissance par ma mère. Au départ, je devais porter un autre prénom. Mes 2 parents m’ayant confié à des agresseurs (d’abord en maternelle une famille violente, puis en 6e au collège à mon bourreau), il m’est devenu difficile de supporter ce prénom qui était prononcé par mes parents et mes agresseurs. J’ai donc depuis l’âge de 17 ans utilisé un autre prénom, au départ sans avoir conscience de ce besoin vital de ne plus entendre ce prénom qui a été susurré à mon oreille par des agresseurs par violences physiques puis par violences sexuelles, y compris par mes propres parents puisqu’ils sont à l’origine du mal. Mon identité a été sali, souillée un bon nombre de fois dans l’enfance mais aussi par le président du tribunal de Nanterre lors du procès en appel : plusieurs fois ce sinistre personnage m’ayant appelée publiquement en cours de procès par mon prénom et le nom de mon agresseur ! Ce prénom je ne l’ai pas choisi et je n’ai pas choisi d’être souillée physiquement ni moralement.

J’ai choisi un autre prénom pour quelques raisons évidentes. Ce blog est anonyme et ce n’est pas pour rien ! Le risque existe d’être retrouvée par mon bourreau ou ses proches et qui c’est ce qui peut passer par leur tête. Les criminels ou des proches de criminels peuvent très bien passer à des actes de vengeance, de représailles, d’intimidations, d’actes délictueux ou même criminels. Mon agresseur ayant déjà déposé plainte contre moi, n’ayant pas obtenu une condamnation contre moi, pour moi le risque existe et il est important pour moi évidement de diminuer ce risque de représailles et de pouvoir vivre un minimum de tranquillité – malgré le fait que mon bourreau n’ait pas fait ses années de prison suite à son acquittement !

Aujourd’hui, je dois faire face à une forme de sadisme – un classique du genre me direz-vous – dans le monde professionnel ayant un nouveau partenariat – malheureusement contractuel (on vous dit que vous être libre mais vous devez accepter les termes de leur contrat !) mais je n’imaginais pas au début que mon prénom serait un prétexte pour cette entreprise pour asseoir leur pouvoir d’ubérisation pour me faire rentrer dans le rang, me mettre au pas. Dans ce contrat, je suis à la fois libre et indépendante, mais aussi enchaînée au non choix de mon prénom ni du nom d’ailleurs. Il y a la Loi et il y a surtout le contrat auquel il faut se référer. Soit. Mais la Loi et le contrat signé n’autorisent pas tout non plus dans le partenariat envers et contre le travailleur : la pression psychologique, la maltraitance, le mépris, le rabaissement, le bourrage de crâne, l’infantilisation, le jugement superficiel, le lien de subordination…

« les gens comme vous »

« c’est comme si moi je choisissais de m’appeler Angelina Joly pour travailler au bureau »

« vous ne voulez pas comprendre »

« vous ne respectez pas la loi »

« si vous ne nous envoyez pas ce certificat avant 5 jours, nous romprons le contrat avec vous »

Photo de Markus Winkler sur Pexels.com

Bien sûr avant de signer ce fameux contrat, je leur ai demandé l’autorisation d’utiliser un autre prénom pour la communication. Ils ont accepté et j’ai signé le contrat car pour moi, il était hors de question de toute façon d’utiliser mon prénom d’origine apparaissant sur mes papiers d’identité. Si cette entreprise et d’autres avaient refusé, soit j’aurais refusé tout simplement de m’engager dans n’importe quel partenariat de ce type, soit je me serais organisé autrement en amont afin de pouvoir utiliser ce prénom que j’ai choisi depuis longtemps. Ils viennent de s’apercevoir de leur « erreur » d’avoir accepté l’usage d’un autre prénom… J’ai des doutes sur leur « erreur » sachant qu’une entreprise développée nationalement calcule tout !

Ayant été violentée par téléphone par cette entreprise, laquelle n’en laissera sûrement aucune trace officielle, j’ai donc décidé d’engager une procédure judiciaire afin que plus personne – personnes physiques ou morales – ne puisse user de son pouvoir malsain et sadique avec mon prénom originel qui m’empêche d’avancer et de m’épanouir dans ma vie professionnelle, qui me rappelle sans cesse l’horreur ne serait-ce que dans toute démarche administrative déclenchant encore aujourd’hui de fortes angoisses et des attaques de panique dans les locaux des administrations telles que tribunaux (même si ce n’est pas pour moi), impôts et d’autres organismes officiels, dès qu’il y a un lien avec mon identité, mes papiers d’identité… Parce que oui, le viol peut aussi saccager l’identité, le viol – ou les viols multiples subis dans mon enfance – étant un meurtre psychique, il est évident que cela tue aussi l’identité…

« En droit, l’usage d’un pseudonyme est couramment admis, il se constitue du nom de l’intéressé suivi du préfixe « dit » avant le pseudonyme choisi. La mention du pseudonyme sur la carte d’identité en France est une tolérance de l’administration, elle n’est pas systématiquement accordée. Il est également possible d’ouvrir un compte bancaire sous son pseudonyme, elle reste toutefois à la libre appréciation suivant les différentes administrations. Pour obtenir la mention sur les papiers d’identité, il faudra pour cela obtenir un acte de notoriété confirmant votre pseudonyme choisi, réalisé en étude notariale ou bien également en déposant une requête prouvant l’usage « constant et ininterrompu et dénué de toute équivoque » de ce pseudonyme auprès du juge du Tribunal d’Instance du lieu de résidence qui délivrera un acte de notoriété.

L’usage du pseudonyme est même parfois expressément autorisé, comme en droit d’auteur : le code de la propriété intellectuelle organise les droits de l’auteur qui publie sous pseudonyme.

Certaines professions ne peuvent pas exercer sous couverture d’un pseudonyme comme les médecins, les dentistes et les sages-femmes, sous peine de 4 500 € d’amende. Et concernant les architectes, ils peuvent exercer sous pseudonyme, à la seule condition qu’ils soient inscrits au tableau de l’ordre des architectes sous ce pseudonyme avec en leurs possessions un acte de notoriété.

L’appréciation du pseudonyme est laissée à l’administration préfectorale ou communale et un pseudonyme n’est pas transmissible à sa descendance ni à son conjoint. » Wikipedia

Je me suis donc rapprochée de plusieurs notaires. Le premier me répond : « Les notaires n’ont pas compétence pour réaliser la modification que vous souhaitez. A mon sens, il y a lieu de se rapprocher d’un avocat pour faire une requête au judiciaire (juge ou procureur). » J’en conclus donc suite à quelques recherches y compris Wikipedia que soit ce notaire ne sait pas qu’il peut le faire, soit il ne veut pas, soit les sites d’information sur le droit écrivent n’importe quoi.

Prochaine étape dans mon parcours de survivante combattante : remplir un dossier de demande d’aide juridictionnelle, et commencer cette démarche impérieuse de changer de prénom officiellement. J’aviserai en temps utile concernant la dite entreprise avec laquelle j’ai signé un partenariat mais il va de soit qu’il est devenu impossible pour moi de leur accorder la même confiance qu’au début.

La plus belle revanche est d’être plus forte que celles et ceux qui utilisent leur bassesse pour vous sadiser. Il y a souvent une solution à trouver pour pouvoir rebondir et s’en sortir encore plus fort qu’avant. Le chemin est long, semé d’embuches, d’angoisses et de déprimes, mais il y a toujours une personne, une idée, une lumière quelque part pour s’en sortir et moins souffrir. Tout n’est pas perdu ! Je me concentre sur ce qui est bon à prendre dans cette vie de contraintes en sachant qu’il y a des jours où cela ne fonctionne pas. Les sadiques me mettent parfois un genou à terre, je souffle, je me relève et j’avance.

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